Larchey, 1865 : Être trompé par sa maîtresse ou par sa femme.
C’est notre sort… C’en est fait… je le suis.
Boucher de Perthes, 1836.
Delvau, 1866 : Être trompé par sa femme, — dans l’argot des bourgeois, qui se plaisent à équivoquer sur ce verbe elliptique.
Hayard, 1907 : Être cocu.
France, 1907 : Être cocu.
— To be or not to be… l’être ou ne pas l’être. Je le suis, voilà tout. L’accident ne vaut pas qu’on le souligne, Tout homme est le trompé de quelqu’un ou de quelque chose. Le joueur qui perd à la Bourse est le cocu de la chance ; le grand homme qui avorte est le cocu de la gloire. Chance et gloire : deux femelles.
(Clovis Hugues)